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Origine de la Religion Baha'ie

 

 

Sépulture du Bab

 

Le Báb (1819-1850), titre qui veut dire en arabe la "Porte"

Fonda une religion distincte et indépendante. Connue sous le nom de Foi Bábíe, cette religion donna naissance à une nouvelle communauté, et elle eut ses propres textes. Le Báb annonça que le Jour de Dieu était arrivé, qu'il était le Qa'im promis par l'Islam, "Celui qui se lèvera".

Après la déclaration de sa mission, le Báb fut très vite entouré d'adeptes et le nouveau mouvement religieux se répandit en Iran comme une traînée de poudre. Ce succès et l'audace du message proclamé suscitèrent hostilités et persécutions, notamment auprès des autorités religieuses qui voyaient là leur pouvoir et leur prestige menacés. Le Báb fut lui-même à plusieurs reprises emprisonné, puis condamné à mort. Cette condamnation à mort fut exécutée dans la cour de la caserne de Tabriz le 9 juillet 1850.

Son but était d'annoncer la venue prochaine d'un deuxième messager de Dieu qui serait beaucoup plus grand encore et dont la mission serait d'annoncer l'Ere de paix et de prospérité promise depuis si longtemps par l'Islam et toutes les autres religions.

 

 

 

Jardins de Bahji , Sanctuaire de Bahá'u'lláh

 

Baha'u'llah (1817-1892) : titre qui veut dire" la Gloire de Dieu"

Né en 1817, Bahá'u'lláh appartenait à une grande famille fortunée de l'aristocratie persane, Il adhéra au message du Báb . Emporté par la vague de violence déclenchée contre les Bábís au lendemain de l'exécution du Báb, Bahá'u'lláh voit non seulement tous ses biens confisqués mais subit en outre la prison, la torture et toute une série d'exils. Le premier exil le mène à Bagdad où, en 1863, il déclare être celui dont le Báb avait promis l'avènement.

De Bagdad, il est envoyé à Constantinople, puis à Andrinople, pour arriver enfin prisonnier, en 1868, à Saint-Jean d'Acre (Akko), en Terre sainte.

D'Andrinople, et plus tard de Saint-Jean d'Acre, il adressa aux dirigeants de son époque, une série de missives qui figure au nombre des documents les plus remarquables de l'histoire religieuse. Il y proclame l'unification prochaine de l'humanité et l'émergence d'une civilisation mondiale.

Il y exhorte en outre les Rois, les Empereurs et les présidents du XIXe siècle à réconcilier leurs différends, à réduire leurs armements, et à consacrer leurs énergies à instaurer la paix universelle.

Bahá'u'lláh décéda à Bahji , juste au nord de Saint-Jean d'Acre, où repose aujourd'hui sa dépouille, tandis que ses enseignements commenceront à se propager hors des confins du Moyen-Orient. Désormais, son tombeau est le point de convergence de cette communauté mondiale bahá'íe engendrée par son message.

 

Abdu'l-Baha à Paris en 1913

 

Abdu'l-Baha (1844-1921) : titre qui veut dire en arabe "Serviteur de la Gloire de Dieu "

Dès son plus jeune âge, Abbas Effendi, le fils aîné de Bahá'u'lláh , partage les souffrances et les exils de son père. Bahá'u'lláh le désignera plus tard comme l'interprète autorisé des enseignements bahá'ís et son successeur pour diriger la Foi après son propre décès. 'Abdu'l-Bahá incarne parfaitement le mode de vie bahá'í. Alors qu'il est encore prisonnier de l'Empire Ottoman, les premiers pèlerins bahá'ís du monde occidental arrivent à St-Jean d'Acre, en 1898.

A sa libération en 1908, 'Abdu'l-Bahá se lance dans une succession de voyages qui le conduiront en Europe et en Amérique de 1911 à 1913. Il y proclamera le message d'unité et de justice sociale de Bahá'u'lláh à des congrégations religieuses, des associations pacifistes, des syndicats, et de nombreux autres auditoires.

 

 

 

Sépulture de Shoghi Effendi a Londres

 

 

Shoghi Effendi (1897-1957) - le Gardiennat

`Abdu'l-Bahá a, dans son testament, désigné son petit-fils, Shoghi Effendi Rabbani, Gardien de la Foi bahá'íe et interprète de ses enseignements. Pendant ses 36 années de ministère et jusqu'à son décès en 1957, le Gardien a traduit de nombreux écrits de Bahá'u'lláh et de 'Abdu'l-Bahá en anglais et en a expliqué le sens. Il a encouragé la création des institutions bahá'íes aux échelons local et national, et dirigé une succession de plans destinés à diffuser les idéaux bahá'ís à travers le monde.

 

 

 

 

 

Siége de la Maison Universelle de Justice

 

Maison universelle de Justice

Instaurée par Bahá'u'lláh comme étant l'autorité législative de la Foi bahá'íe, la Maison Universelle de Justice a vu le jour en 1963. Cet organe de neuf membres est élu tous les cinq ans par l'ensemble des conseils administratifs nationaux du monde bahá'í.

La Maison de Justice dirige les affaires spirituelles et administratives de la Communauté internationale bahá'íe. Dotée par Bahá'u'lláh du pouvoir de légiférer sur toutes les questions non expressément stipulées dans les écrits bahá'ís, cette institution est chargée de conduire la communauté bahá'íe à travers les aléas d'un monde en éternelle mutation.