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Revue de Presse française

Dans le cadre des Bicentenaire de la naissance de Seyyèd* Ali Mohammed

dit le Bab* (1819-1850) prophète héraut de la Foi bahá’íe

cela en forme de récits historiques, d'anectodes etc ...

(* Seyyèd titre des descendants du prophète Mohammed) et (* le Bab signifie en arabe la porte )


   

A l'appel de Maison Universelle de Justice aux baha'is du monde entier pour célébre les 200 ans de la naissance du Bâb

cela en octobre 2019

suite a cette appel, fût prise la decision de créer sur ce site une "revue de presse" pour vous relaté ce que son message a produits dans le monde Occidentale.

       
     
   

 

 

   

A.-L.-M. Nicolas (1864-1939)

Louis Alphonse Daniel Nicolas, signant A.-L.-M. Nicolas, né le 27mars 1864 à Rasht (Iran) et mort le 28 février 1939 à Paris, est un historien et orientaliste français, interprète officiel de la Légation française à l'étranger, consul général de France à Tabriz. et adeptes du Bâb en France.
Biographie
Il parlait plusieurs langues, notamment, le russe et le persan. Il fit ses études à l'École des langues orientales vivantes. Il entra au service du Ministère des Affaires étrangères en 1877.
Après avoir lu le livre de Gobineau, il vérifia toutes les informations que Gobineau avait écrites dans son livre, il en rectifia certaines, puis entreprit de traduire les écrits du Bab. Séduit par cette jeune doctrine, il se convertit alors au babisme et devint ainsi le premier babi occidental. Il écrivit différentes œuvres Seyyed Ali Mohamed dit le Bab (1905) et fut le premier à traduire une œuvre du Bab en français: le Beyan arabe et le Beyan persan, un Essai sur le Cheikhisme (1911) ainsi que plusieurs articles dans des journaux tels que Revue du Monde Musulman. Nicolas devint chevalier de la Légion d'honneur en 1909.
   
     
Passant en revue la presse française :
     

Bref historique: Dans le monde 1800 ..., une vague d'attende messianique pacourais le monde, comme exemple , le Pasteur Miller prédicateur annoncant le retour de jésus en 1840-44 et aussi les templiers allemands qui s'installe dans le mont camel en 1870, etc... et dans la perse, la promesse de la venue de Iman cachée (Tradiction chiiste), et aussi du " Le Mahdi". qui signifie le guidé ainsi que le "Qa'im" (celui qui se lèvera) promis aussi par l'Islam et cette promesse c'est réalise pour les baha'i en la personne de Seyyed Ali Mohamed dit le le Bâb

Sayyid ʿAlī Muḥammad dit le bâb (20 octobre 1819-9 juillet 1850), était un marchand de Chiraz, en Perse, qui en 1844 déclara être une manifestation attendu, la promsesse de Dieu a savoir le "Mahdi" ainsi que Qa'im" attendu par les musulmans. Il prit dès lors le titre de Bāb, qui signifie "porte" en arabe, et fonda une nouvelle religion indépendante de l’islam appelée le babisme, ce qui lui valut d'être fusillé en 1850 à Tabriz. voir Wikipédia

1845, Dans la presse française, se trouve la mention du  retour du  « Bab » revenant de la Mecque (1), des références sur la défense des babis dans la bataille de Shaykh Tabarsí (2) et également du Martyr du « Bab » (3) . Suivi en 1852, de la tentative d’assassinat sur le Shah de Perse, par deux babis totalement désorientés. Suite à cela, le Shah décréta le massacre des Babis, en ordonnant à toutes les couches de la société de la Perse d’avoir son babi à tuer; même le médecin du Shah, le docteur  français  Ernest Cloquet (1818-1855), fût sollicité pour tuer un babi; ce qu’il refusera, évoquant le serment d'Hippocrate (4) voici un témoignage ... Les condamnés furent littéralement broyés, massacrés, écorchés vifs, taillés en pièces. Les princes, Les grands dignitaires, les ministres, le clergé, les généraux, jusqu'aux gens occupant les rangs les plus infimes et la lie du peuple, tout le monde sans exception a dû jouer un rôle actif dans cette boucherie, et trempes ses mains dans le sang. (5) Il y a également la mention de l’arrestation de Baha’u’llah (6) La plupart de ces sources venaient du journal officiel de Perse, et dont avec beaucoup de désinformation

1865, la publication du livre « Les Religions et les Philosophies dans l'Asie Centrale » réédité en 1866,  par.Arthur de Gobineau, diplomate et écrivain français (1816-1885), va permettre chez les orientalistes français de connaître la génèse de la foi babie en Perse, et cet intérêt ira jusqu'aux initiatives de conférences et l’annonce de l’Ascension de Baha’u’llah en 1892 dans l’une de leurs parutions.

 

     

(1)

1845-déc.4 "La Gazette de France" (Paris) p.- ,col. 4          

(2) 1849, 24 Mars  "Journal de Constantinople" Echo d'Orient p.1, col. 4     
(3) 1850-30 Oct."le  Constitutionnel", --
(4) Encyclopædia Iranica -Cloquet , Ernest  

(5)

  1852 « Revue de l'Orient » , p.352                                    

(6)

  1852-11-Nov-, « Journal des Débats » (Paris, France),p. 1, col. 4,

     
     
   

REVUE DE PRESSE

1845

 
   

 

LE "TIMES' de Londres RELATE L'EVENEMENT DU BABISME RELAYER PAR D'AUTRES JOURNAUX

01 Novembre 1845-"The Times " , p.- , 15 Novembre 1845-"The Literary Gazette", p.- (Fr)1845-déc-01, La Presse, p. 3, col. (Fr) 14 décembre 1845-"Gazette de France" p.- , etc....

     

Voici le texte publié dans ces differents journaux :

Une nouvelle secte s'est dernièrement établie en Perse, a la tête de la laquelle est un marchand qui revient d'un pèlerinage à la Mecque et se proclame successeur de Mohamed, le times rapporte à ce sujet le fait suivant : « Quatre personne ayant été surprises répétant leur profession de foi suivant la formule proscrite par l'imposteur, furent arrêtées, jugées et reconnues coupable d'un épouvantable blasphème. Ou les condamna à avoir la barbe brûlée : le jugement fut exécuté avec tout le zèle et tout le fanatisme qui appartiennent à de vrais croyans. La perte de la barbe n'étant pas estimée une peine suffisante et proportionnée au délit, les quatre hérétiques furent en outre condamnés le jour suivant à être promenés par ta ville le visage noirci. Un mirgazah (exécuteur) s'empara de chacun d'eux lui perça le nez d'un trou dans lequel il passa un cordon, et le conduisit par les rues. de Schiras, tirant de temps en temps la corde avec une telle violence que le malheureux poussait des cris de douteur et implorait tour à tour ta pitié de son bourreau et la justice de Dieu. » C'est une coutume en Perse, dans de semblables circonstances, que les exécuteurs demandent de l'argent aux spectateurs, et principalement aux marchands des bazars. Le soir, lorsque les mirgazah eurent leurs poches remplies, ils conduisirent leurs victimes à la porte de ta ville et les laissèrent aller en liberté ; après quoi les mollahs de Schiras mirent des hommes à la poursuite de l'imposteur, qui, pris et mis en jugement, nia prudemment l'accusation d'apostasie portée contre lui, et évita ainsi je châtiment infligé à ses infortunés co-rèligionnaires. »

     
   
REVUE DE PRESSE

1852

 
   

PERSECUTION DU BABISME

Le 15 Aout 1852, deux babis totalement désorientés essayent de tue le Schah de Perse, suite a cela celui-ci décréta le massacre tout les babis et leurs repartissions dans tout les couches de la société pour que ses sujets prouvent leur fidélité au souverain. témoignage en 1852 « le revue de l'orient » volume 12 p. 352 non signe-

- Les condamnés furent littéralement broyés, massacrés, écorchés vifs, taillés en pièces. Les princes, Les grands dignitaires, les ministres, le clergé, les généraux, jusqu'aux gens occupant les rangs les plus infimes et la lie du peuple, tout le monde sans exception a dû jouer un rôle actif dans cette boucherie, et trempes ses mains dans le sang.

Mon point de vue: c'est le docteur Ernest Cloquet (1818-1855) l'auteur de l'article suivant , médecin français et conseiller du Schah de Perse, que le shah de Perse sollicita pour tuer un babi; ce qu’il refusera, évoquant le serment d’Hippocrate. et son déces quelque année après est suite à un poison.

 

     
   

REVUE DE PRESSE

1852 (Témoignage)

 
     

1911-"Revue littéraire et Artistique" Pubication Arménienne en France N°4 [article sur les babis]

   
     
   

REVUE DE PRESSE

1852

 
   
12-Oct-1852"Oesterreichischer Soldatenfreund" No . 123,
   

La lettre du Baron de Gumöens, capitaine autrichien au service du Shah, lettre du 29 aout 1852 sur son témoignage sur le massacre des babis

 

Introduction et traduction nouvelle par Jean Biollay, professeur, Bienne (Suisse)

le texte français qu'on y lit est une traduction de la version anglaise, laquelle est tirée de la lettre originale en allemand.
On imagine aisément les tares d'une telle affiliation.
Le style de Gumöens est saccadé, hâtif, voire  même quelque peu décousu, tous défauts qui peuvent s'expliquer par l'émotion évidente qu'éprouvait le militaire autrichien.
C'est cette émotion teintée d'horreur que nous avons essayé de rendre en traduisant, aussi littéralement que possible, le texte allemand.


La lettre de Gumöens Tihran, le 29 août 1852
Cher ami,
( ... ) Si l'on se soumettait simplement aux ordres du roi et si, par une mort rapide, on mettait légalement les fanatiques arrêtés hors d'état de nuire, on pourrait, dans une optique orientale, approuver tout cela. Mais la manière dont la sentence est exécutée, les circonstances qui précèdent la fin, les supplices qui rongent les corps jusqu'à ce que, dans une ultime convulsion, la vie les fuit, tout ceci est révoltant à un point tel que le sang se glace dans mes veines lorsque maintenant je me mets, ne serait-ce qu'à la hâte, à te décrire ce que j'ai vu.
D'innombrables coups de bâton qui s'abattent lourdement sur le dos et la plante des pieds, les brûlures au fer rouge sur différentes parties du corps sont des tracas si ordinaires que la victime, caressée de cette façon, doit s'estimer très heureuse.
Mais suis-moi, ami, toi qui te réclames des sentiments et des usages européens, suis-moi vers le lieu où ces infortunés, les yeux crevés, sont contraints à manger toutes crues leurs propres oreilles qu'on vient de couper. Ou alors, suis-moi vers ceux à qui la main du sbire, avec une violence inhumaine, a arraché les dents; suis-moi aussi vers ceux à qui on se contente, à coups de marteau, de réduire en bouillie le crâne ras. Ou encore suis-moi là où l'on éclaire le bazar avec des malheureux, en excavant profondément leur poitrine et leurs épaules, tant d'un côté que de l'autre, et en fichant dans ces plaies des chandelles allumées. J'en vis certains, précédés d'une fanfare militaire, que l'on traînait enchaînés à travers le bazar et chez qui le suif des chandelles presque consumées crépitait dans la blessure, telle une lampe sur le point de s'éteindre.
Il n' est pas rare que l'inlassable imagination des Orientaux n'invente quelque nouveauté: on écorche la plante des pieds des babis, ranime la blessure sanglante avec de l'huile bouillante, ferre le pied comme le sabot d'un cheval et l'on oblige finalement la victime à courir. Nul soupir ne s'était échappé de sa poitrine, la torture semblait glisser sur les sens engourdis du fanatique qui se taisait farouchement. Maintenant, il lui faut courir le corps ne peut endurer ce que l'âme endura: il s'affaisse.
Qu'on lui donne le coup de grâce, qu'on mette fin à son tourment! Mais non, le sbire brandit son fouet et, il me fut donné de le voir moi-même, la victime cent fois torturée se met à courir. C'est le commencement de la fin. La fin même : le corps, transpercé et recroquevillé sur lui-même, est suspendu par les mains et les pieds à un arbre, la tête rejetée vers le sol . Et maintenant, tout Persan peut, d'une certaine distance relativement éloignée, se procurer le plaisir d'exercer son habileté en tirant sur le noble gibier qui lui est livré. J'ai vu des cadavres déchiquetés par près de cent cinquante balles. D'autres plus heureux, succombent par strangulation, par lapidation ou par étouffement.
On les attache aussi â la bouche d'un canon, on les tue par le sabre, les coups de marteau ou de bâton ( ... ) Une fois mort, le babi est taillé en deux puis cloué à la porte de la ville ou jeté en pâture aux chacals et aux chiens errants ( .... ).
Mon être se révolte contre toutes les abominations, contre toutes les dépravations que, de toutes parts , le passé très récent a amenées ici. Je ne veux, par conséquent, appartenir plus longtemps au théâtre de ces scélérats ( .... ). J'ai déjà demandé â être licencié mais n' ai pas encore reçu de réponse. En Orient, tout stagne comme l'on sait; seule la hache du bourreau se meut rapidement (..... ).
Adieu, fraternels baisers et poignées de mains à tout mes camarades. Ton

de Gumöens

     
   

REVUE DE PRESSE

1865

 

   

LE COMTE ARTHUR GOBINEAU AMBASSADEUR DE FRANCE EN PERSE écrit un livre dédie à la perse, qui va avoir un succès édition « Les Religions et les Philosophies dans l'Asie Centrale » qui contient le récit du babisme naissant, cela va crée de la part des orientalistes occidentaux leurs curiosités pour cette foi religieuse.

Ceci affirmeront cette contribution, mais ceux-ci voudrons apporte des complements d'informations et d'evolution comme exemple : Le Prof. Browne de Combridge, ALM Nicolas, Clement Huard Orientaliste, etc... .

   
Arthur Gobineau, Diplomate et écrivain (1816-1882)

Voici des extraits des differents personnaliste qui ont réagir a son livre

   

Empereur Dom Pedro II du Brésil (1828-1891)

EN 1869--Gobineau avec sa lettre de créance (officialiser comme ambassadeur) pour répresenter la France devant l'empereur Dom PEDRO II du Brésil

« l'Empereur m'a reçu debout devant le trône ; j'ai salué et lu un discours écrit que j'avais préparé pour me conformer à l'usage, L'Empereur m'a répondu brièvement ; j'ai salue, et nous nous sommes retirés dans le salon d'a côté, .....

Quand part-vous pour Petrópolis (2)  ? Mais, pas du tout, Sire, j'ai fort peu envie d'y aller. - l.'Empereur a souri : pourquoi ? – mais, Sire, le lundi el le jeudi ne m'en donnen pas le gout. - Voilà une réponse de diplomate et je veux vous parler de votre livre sur les Religions de l'Asie dont Renan a rendu compte a la Société Asiatique. - Sire, je suis chargé de mettre aux pieds de l'Empereur une Vie de Thorwallden ; est-ce que votre Majesté veut bien l'agréer ! – On me fait toujours plaisir quand me manque beaucoup pour lire autant que je voudrais .Mais venez me voir ; il faut que je vous quitter ; je donnerais de la jalousie à ces diplomates qui sont là à nous regarder. Ne voulez-vous pas aller voir l'Impératrice ? ....

Source : Georges Readers " Le comte de Gobineau au Brésil" Nouvelles édittion latines

   

1881 Mai –juin Séjours chez Wagner à Bayreuth rendre en comflit avec Gobineau ....mais Wagner qui, assez systémiquement, choisit ce champs. Dans ses rapports avec Gobineau, Wagner marquera très nettement cette tendance : ainsi il prendra parti pour les Irlandais opprimés contre Gobineau soutant les anglais ( J. IV,P100, 15.5.1881, et E Eugène ,Op. Cit., p 66). Lisant Les religions et les philosophies dans l'Asie Centrale (ouvrages de Gobineau publie en 1865) qui évoque la question babiste ( hérésie religieuse perse ayant fait l'objet d'une très dure répression) , Wagner s'exprimer ainsi : « Je suis toujours pour les rebelles, comme je suis maintenant pour les babistes persécutes. » ( J. IV p.112 17 janvier 1881). Gobineau, était du côte des forts.

Source: Archives La Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg

   
Richard Wagner ( 1813-1885)
 
   

LAROUSSE, Pierre (1817-1875)

Vers 1866, Pierre Larousse integre le thème Bab, Babysme dans son dictionnaire sur plusieurs pages, cette publication est sur la base du témoignage du Comte Arthur de Gobineau

Larousse, Pierre. Grand Dictionnaire Universel du XIXème siècle, français, historique, géographique, mythologique, bibliographique, littéraire, artistique, scientifique, etc. 15 volumes & 2 suppléments. Paris : Administration du Grand Dictionnaire Universel, 1866-1890. Bab, vol. 2, 1867, p. 5 ; Babysme, vol. 2, 1867, p. 14-17 (Babys, p. 14 ; Babyste, p. 17).

EXTRAIT --- Encycl. Jusqu'ici, l'existence du babysme n'avait été signalée que par quelques voyageurs, qui n'ont donné au sujet de cette nouvelle doctrine que des détails très peu explicites. Les premiers renseignements positifs qui nous soient parvenus jusqu'ici sur le babysme sont ceux que contient l'excellent livre récemment publié par M. le comte de Gobineau : les Religions et les philosophies dans l'Asie centrale (Paris, Didier, 1866). C'est à cet ouvrage consciencieux et d'un intérêt considérable que nous allons recourir pour tracer une esquisse rapide et exacte du mouvement religieux et politique si peu connu, que l'on désigne sous le nom de babysme . Nous commencerons par faire l'histoire de la secte, et nous passerons ensuite à l'examen de ses dogmes et de ses doctrines politiques et sociales.

       
   

 

Robert Dreyfus témoignage dans son livre "La Vie et les prophéties du comte de Gobineau" que M. Joseph Deniker (1852-1918) étudiant reçu l'interdiction en Russie de s'intéresse à la proclamation des babis de perse.

Extrait : Un savant, (3) qui a fait ses études dans un lycée de Russie, m'a conté y avoir lu sous le manteau Les religions et philosophies dans l'Asie centrale, au temps de sa jeunesse. Le livre de M. de Gobineau, qui fournissait le récit du soulèvement des bàbys et l'exposé de leur doctrine, semblait subversif en Russie : il était prohibé comme tel par l'autorité universitaire.

(3) M. Deniker, président de la Société d'anthropologie de Paris

M.Joseph Deniker (1852 -1918) , Naturaliste et anthropologue. - Docteur ès sciences naturelles (1886). - Bibliothécaire en chef au Muséum national d'Histoire Naturelle (à partir de 1888). - Membre de la Société d'anthropologie et de la Société de géographie. - Délégué du gouvernement français aux Conférences internationales de bibliographie (1896-1900). - Fut l'un des rédacteurs en chef du Dictionnaire de Géographie Universelle

     
ETC .....
     
   

REVUE DE PRESSE

1866

 
   

Ernest Renan ( 1832-1892)

TEMOIGNAGE de ERNEST RENAN, ECRIVAIN, PHILOSOPHE ET HISTORIEN FRANCAIS

Renan, Ernest., 7 Tome sur "Histoire des origines du christianisme." Index général avec une carte de l'extension du christianisme vers l'an 180 . 7 volumes

  • vol. 1 : Vie de Jésus (1863) ; 2 : les apôtres (p. 378) (1866)  ; 3 : Saint Paul (1869) ; 4 : L'Antéchrist (1873) ; 5 :les Evangiles( (p. 88)-1877) ; 6 : L'Église chrétienne (1879) ; 7 : Marc-Aurèle (1882)

les apôtres (1866) : Le bâbisme, en Perse, a été un phénomène autrement considérable. Un homme doux et sans aucune prétention, une sorte de Spinoza modeste et pieux, s'est vu, presque malgré lui, élevé au rang de thaumaturge, d'incarnation divine, et est devenu le chef d'une secte nombreuse, ardente et fanatique, qui a failli amener une révolution comparable à celle de l'islam. Des milliers de martyrs sont accourus pour lui avec allégresse au-devant de la mort. Un jour sans pareil peut-être dans l'histoire du monde fut celui de la grande boucherie qui se fit des bâbis à Téhéran. On vit ce jour-là dans les rues et les bazars de Téhéran , dit un narrateur qui a tout su d'original, un spectacle que la population semble devoir n'oublier jamais. .............. (p. 378)

Ernest Renan tèmoigne: Moi-même, à Constantinople, j'ai pu recueillir, de deux personnes qui ont été mêlées de près à l'histoire du bâbisme, des renseignements qui confirment le récit de ces deux savants

     
   

REVUE DE PRESSE

1870

 
   
   

Pasteur J. J. Schillimger ( 1830-1872)

Sur Strasbourg en 1870 , le pasteur Schillinger entreprend de faire des conférence sur le babysme,

LES ORIGINES D'UNE RELIGION NOUVELLE, (Le Bàbysme,) Conférence de M. Schillinger. —LES ORIGINES DE L EXCLUSIVISME EN France. – CORRESPONDANCE DE PARIS. --- VARIETES. France. Strasbourgs. Lyon. – Allemagne. – TABLEAU DES PREDICATIONS

Extrait de la publication

A Saint-Nicolas, M. Schillimger a fait une conférence sur l'origine et le fondateur du Bâbysme . Le bâbysme est une religion nouvelle qui naissance en Perse, il y a une trentaine d'années, une sorte de reforme qui est venue s'opposer à l'antique islamisme, et qui comme toutes les grandes L'évolutions de la pensée, a été l'occasion de persécution, de luttes, de combats sanglants.

Lors de la prise de parole de Pasteur Schillimger sur le babysme, on était temoin que le conférencier ne cherche point à cacher la sympathie que lui inspire le mouvement bâbyste . « il en restera autre chose qu'un souvenir,» dit-il en finissant.

 

     

   

REVUE DE PRESSE -Austriche

1874

 
   

Une femme appelle Zarrine-Tadj (Couronnée d’or,), Qorrat'ol-Aïn (la Consolation de Yeux), Tahéreh (la Pure) née vers 1817-1818 et morte en 1852 devenue une des Lettres du Vivant ( Apôtre du Bâb) et aussi poétesse fût martyrisée et fût la première femme du Moyen-Orient à avoir osé montrer son visage en public. Inspira divers auteurs sur sa vie et son oeuvre.

Dont Marie von Najmajer et son livre de poëme Gurret-ül-Eyn. Ein Bild aus Persiens Neuzeit in 6 Gesängen. dédie à Tahirih une des apôtres du Bâb.

Marie von Najmájer (3 February 1844 in Buda, Hungary – 25 July 1904 in Bad Aussee (Styria), Austria) - was an Austrian novelist and poet. Daughter of a Hungarian royal hofrat Franz von Najmájer. In 1852 she moved to Vienna with her mother. She was an activist of the Association for Women's Education in Vienna (Verein für erweiterte Frauenbildung in Wien).

1874-( voir Pdf) du poème sur "Gurret-ül-Eyn. Ein Bild aus Persiens Neuzeit in 6 Gesängen." - Wien,Editeur Rosner, 211 pages, par Marie von Najmajer. Un poème en six chants en l'honneur de Kurret ul Aïn a été publie à Vienne.

   
Mme Marie von Najmajer (1844-1904)
 
     
   

REVUE DE PRESSE

1881

 
   

l'italien MICHELE LESSONA publie un livre sur ses conférences sur le Babisme

En décembre 1880, Michele Lessona, un scientifique italien renommé qui avait traduit Darwin et influencé des générations de scientifiques italiens, organisa deux conférences sur le mouvement Babi. Les actes furent publiés sous forme de livre, I Babi , en 1881. Lessona se rendit en Perse au nom du roi d’Italie en 1862, pour servir de médecin à la délégation chargée d’établir des relations entre les deux pays. Là-bas, à Tabriz, Lessona a rencontré Daud Khan, qui lui a tout raconté sur le Bab. Il essaya de visiter les lieux associé au Bab et rencontra souvent Gobineau, devenu ambassadeur de France en Perse. La plupart des informations de Lessona sur la Foi Babi proviennent de ces deux sources, notamment de Gobineau. Il a cependant eu du mal à obtenir des informations de première main sur les Babis:

… En Perse, il est impossible de parler des Babis ou d'apprendre quelque chose de leurs affaires. La terreur suscitée par ce nom est telle que personne n’ose le dire, ni même y penser.

     
   

REVUE DE PRESSE

1888

 
   

Ecrivain et Diplomate portugais José Maria de Eça de Queiroz (1845-1900)

UN BABIS PORTUGAIS (dans un roman)

En 1888 et 1900 publication du roman La Correspondance de Fradique Mendes [« Correspondência de Fradique Mendes »] et en francais en 2014 (trad. Marie-Hélène Piwnik), Paris, Éditions de la Différence, coll. « Littérature », 2014, 336 p.

 

   

L'écrivain et diplomate portugais d'Eça de Queiroz publie de façon éparses à partir de 1888 dans de grands journaux de Rio de Janeiro (brésil) et de Lisbonne. Les Lettres à des correspondants factifs, signées Fradique où l'écrivain créé un personnage qui devient un cours moment un Babis portugais

Extrait du livre ...absorbé par la pensée du Bab, je remuais en moi le désir confus de m'aventurer dans cette campagne spirituelle ! Et si je partais à Thèbes avec Fradique ?... Pourquoi pas? J'avais la jeunesse, j'avais l'enthousiasme. Plus viril, plus noble serait d'entreprendre en Orient une carrière d'évangéliste, que de retrouver la si banale Lisbonne, pour griffonner des bouts de papier sous un bec de gaz pour la Gazeta de Portugal! Et peu à peu de ce désir, comme d'une eau qui bout, montait la vapeur lente d'une vision. Je me voyais disciple du Bab recevant cette nuit-là, de l'uléma de Bagdad, l'initiation à la Vérité. Et je partais aussitôt pour prêcher, répandre le verbe babiste. Où devais-je aller? Au Portugal, évidemment, portant le salut de préférence aux âmes qui m'étaient les plus chères. Comme saint Paul, j'embarquais sur une galère; les tempêtes montaient à l'assaut de ma proue apostolique; l'image du Bab m'apparaissait au-dessus des eaux, et son regard serein emplissait mon âme d'une robustesse indomptable, Un jour, enfin, j'apercevais la terre, et par un clair matin je sillonnais le Tage clair, où depuis tant de siècles n'avait vogué aucun émissaire de Dieu. De loin je lançais aussitôt des injures aux églises de Lisbonne, édifiées par une foi archaïque et moins pure, Je débarquais. Et, abandonnant mes bagages, dans un renoncement déjà divin aux biens de ce monde, je grimpais la rue do Alecrim et, au milieu du Loreto, à l'heure où les présidents-directeurs généraux remontent lentement depuis l'Arcada, j'ouvrais les bras et m'écriais: «Je suis la Porte ! » ....

   

 

   

REVUE DE PRESSE

1889

 
   

M. Adolphe Thiers, (1797- 1877)

LE SCHAH DE PERSE VIENT EN EUROPE A TROIS REPRISE en 1873, 1878, et en 1889

Pour l'anecdote:

Mr Aldolphe Thiers (1797-1877) déclare " chef des babys français" par M. Nicolas-Proper Bourée (1811-1886)

Lors de la venue de Nasser-al-Din Shah Kadjar chaque fois, on trouvera  dans la presse française, le rappel du massacre qu’il ordonna sur les babis. Pour l’anecdote, dans  la presse, va être rapporté que  le Souverain Persan  demanda  une rencontre avec Mr. Adolphe Thiers ; et pour cela, il sollicita l’ambassadeur M. Nicolas-Proper Bourée (1811-1886), auquel il demanda son avis sur cette rencontre,. Celui-ci, alors, lui déconseilla cette rencontre en disant :
Vous savez, sire, qu'il existe en Perse une secte révolutionnaire, celle des Babis, qui ourdit sans cesse des complots contre la sureté de l'état, qui est en lutte ouverte contre le pouvoir établi et qui ne recule devant aucun moyen pour fomenter des troubles et essayer de renverser le gouvernement de votre Majesté. Et bien, à l’heure actuelle… Mr Thiers est le chef des babys français… mais il n'alla pas voir l'ex-président. (1) Cet ambassadeur, durant ses activités en Perse et dans l’Empire Ottoman, s’opposa à Baha’u’llah ; de plus, il reçut de lui une Tablette de réprimande

 

 
     

(1) 1889, 27 Juillet "L'Illustration"(Paris-France), Tom. Le Schah de Perse à Paris. II..  p.63 [« M. Thiers… chef des Babys français »].

12 Sept..1892"Le Gaulois" (Paris, France), p.1, col.6, et p.2, col.1,2, [“ Visite de Souverains ”]. [Thiers chefs des Babys français]

1914- "Cinquante ans de souvenirs, 1859-1909" (3e édition) comte de Maugny, Albert de (1839-19..).; avec une préface de M. René Doumic,p.180,299 "M.Bourrée et le shah de Perse, M. Thiers chef des Babys"

Nota; C'est M. Nicolas-Proper Bourée qui voulait se venger pour un ancien rappelé à Paris demande par M. Thiers (Président du Conseil) pour rendre compte de sa conduite en Egypte en 1840 .

 

     
   

REVUE DE PRESSE

1890

 
   

Création de la piece de Théatre " Son altesse la Pure "

Zarrin-Taj, une des "Lettres du Vivant", connu sous le nom de Kurrat al-ayn (Lumière de l'oeil) ou de Tahirih (La Pure) et de Catulle Mendès de réaliser une pièce de théâtre sur la vie de cette héroïne babie qui mourra étranglée sur ordre des autorités perse et Sarah Bernhardt le sollicita également pour réalise cette oeuvre.

Dans une lettre de Catulle Mendés à Sarah Bernhard non datée (cachet de la poste : 20 mars 1890 ) , écrit :
Ma chère «  Consolation des yeux » (C’est la nom persan de son altesse la Pure)*, je travaille comme un fou, et j’avance, j’avance, plus que je peux … - à très bientôt

Dans ces échanges entre l’auteur dramatique et l’interprète que Sarah Bernhardt est tour à tour « Son Altesse la Pure », « Consolation des Yeux » et « L’Héritière des Cygnes ». Cette dernière appellation intervient, non dans une lettre, mais dans un sonnet écrit par Catulle Mendès à la gloire de Sarah Bernhardt


*Pièce sans doute jamais finalisez  par Catulle Mendes  et la comédienne Sarah Bernhard ne jouer pas la rôle de Tahirih , mais elle à le mérites de demande sa création , en 1890

   
Cette piece de thêatre est en cours Tahirih (La Pure) de réalisation en 1896- le 04 mai , "L'eclair" (Paris) p.-,col.-' ( Catulles Mendès ) relate sa futur création.

Article du 1906, 30 Avril "le Figaro" et en 1906, 1 Mai "le Figaro"

     

   

REVUE DE PRESSE

1892

 
   

 

DESSIN SUR TAHIREH

5 juin 1892- "Journal des voyages et des aventures de terre et de mer" (Paris-France) Améro, Constant (1832-1908) “ La Secte des Bâbis. ” T.30 no.778, pp. 359-363

   
      La secte de Bâbis .- Elle enseignait au peuple les idées du réformateurs ( pages.359,col 3) (Dessin de Eduard Zier, grave par Vintraud.)
     
   

REVUE DEPRESSE

1896

 
     
COMPAGNE DE PRESSE DANS TOUTE LA FRANCE
   

1896, Un événement politique, le meurtre du Shah de Perse le 1er  mai 1896 entrepris par un adepte de Jamāl al-Dīn al-Afghānī ;  l’ambassadeur de Perse en France,  sans s’informer, proclama  partout que  les responsables  de ce meurtre étaient babis ; toute la presse de France va relayer cette fausse information, sans jamais le démentir ; le seul qui ne croira pas à cette version sera  M. Marcel Dieufafoy (1). De cette période jusqu’à encore aujourd’hui, certains médias reprennent cette fausse information.  (2)

   

"Le monde illustré "de 1896 montrant " un babi "*

(1)

1896, 5 Mai, « La Presse » ,p.3,col.3

(2)

Exemple « Le Dessous des Cartes' » sur ARTE, le magazine de géopolitique écrit et présenté par Jean-Christophe Victor dédié a « la Perse »

     

 

Voici quelques journaux dédie a cette information de 1896

1896 le 02 Mai, Le Figaro (Paris, France), p. 2, col. 1, ‘ A LA LEGATION DE PERSE ', Maurice Leudel.

1896 le 02 Mai, Le Matin (Paris, France), vol. 13, no. 4.147, p. 1-2, col. 6-1, ‘ LE SHAH ASSASSINÉ '.

1896 le 02 Mai, Le Petit Parisien (Paris, France), vol. 21, no. 7.127, p. 1, col. 3, ‘ ASSASSINAT DU SHAH DE PERSE '

1896 le 02 Mai," Le Gaulois",(Paris, France), p. 1-2, col. 6-1, ‘ L'ASSASSINAT DU SHAH DE PERSE '

1896 le 3 mai 1896-«  l'univers », p.2,col.2

1896 le 03 Mai "Le Temps"(Paris, France), vol. 36, no. 12.756, p. 1, col. 5, ‘L'ASSASSINAT DU SHAH DE PERSE'.

1896 le 03 Mai, "La Croix" (Paris, France), col. 3, ‘ ASSASSINAT DU SHAH DE PERSE '.

1896 le 03 mai 1896, "Journal des débats", (Paris, France).p.1, col.4,5,6 " A L'ETRANGER - L'assassinat du shah de Perse"

1896 le 03 Mai , Le Matin (Paris, France), vol. 13, no. 4.418, p. 1, col. 5,6 ‘ MUZAFFER ED DIN SHAH '.

1896 le 03 Mai, "Le Petit Parisien" (Paris, France), vol. 21, no. 7.128, p. 1, col. 6, ‘ L'ASSASSINAT DU SHAH DE PERSE '

1896 le 3 Mai 1986 « La Presse » (Paris, France) p.1,col.6 , vol. 63, no. 1436

1896 le 03 Mai," Le Temps "(Paris, France), vol. 36, no. 12.756, p. 1, col. 1, ‘ BULLETIN DE L'ETRANGER '.

1896 le 03 mai ,"L'eclair"(Paris) p.1,col.3 'Mort du Schah'

1896 le 3 mai, " Le Monde", p.-, col.4,5

ETC......

     
   
   

REVUE DE PRESSE

1897

 
   

 

Un journaliste écrit en 1897, un article d'une assemble de culte religieux ou Les babis ont la parole au parlement des culte français en 1944

1897, 25 fév., "La Lanterne" le supplément (Paris.France) grand journal littéraire illustre ,p.2,col. 1,2,3,4-(Cinémathoroscope )

     

 

Extrait du journal:

LE DÉPUTÉ DU BABYSME secte persane. — Jam' de la v'. Le mois ne doit avoir que dix-neuf jours.

LE DÉPUTÉ CYTHÉRÉEN. — Pourquoi pas soixante-neuf ?

LE DÉPUTÉ DU BABYSME. —Parce que dix-neuf est le chiffre saint, par excellence…. L'année des babys a dix-neuf mois, le mois dix-neuf jours, le jour dix neuf heures, l'heure dix-neuf…

LE DÉPUTÉ LIBRE-PENSEUR. — Ta gueule, baby ! (Hilarité générale).

     

     
   

REVUE DE PRESSE

1900

 
   

 

1900, UN JOURNALISTE S'IMAGINE LES BABIS DONNANT LEURS ENSEIGNEMENTS A PARIS

1900 le 4 Aout -« Le journal  »(Paris) Quotidien, Littéraire, artistique et Politique Fernand XAU Fondateur n° 2803 ? -- p.1 col.4, .article de Lucien Muhlfeld

     

-

Courrier de Paris --- Coup sur coup, le drame de Monza et la tragédie du Gymnase — celle où un directeur de théâtre et un mari de comédienne échangèrent des invectives d'Homère — ont détourné, cette semaine, l'attention parisienne de la comédie héroïque qui se joue en Chine.

Cette attention, il faut la ramener un peu loin. Victor-Emmanuel III et même Mlle Sandri sont des personnages de second plan en comparaison des acteurs qui se démènent ou qui se taisent là-bas, par 39 e de l'attitude nord et 114 e de longitude est.

Ayant écrit, dans le précédent courrier, que le prosélytisme des missions ne semblait pas la cause décisive des troubles actuels chez un grand peuple vaguement tolérant et pas tout à fait sauvage, divers correspondants m'ont doucement contredit, et ingénieusement.

Leurs remarques se peuvent résumer comme suit : « Monsieur veut rire.» Il n'a donc jamais jeté les yeux sur ce qui se passe en Algérie ? » Peut-on exiger le respect des consciences et la liberté des confessions religieuses chez autrui quand, chez soi, ou dans sa plus proche colonie, l'on porte en triomphe les massacreurs et les sectaires ?

Maintenant, veuillez supposer que cinq ou six adeptes du « babysme » persan s'en viennent d'Ispahan pour évangéliser la France selon leurs préférences religieuses. Ils débarquent à Paris. Ils savent le français. Ils organisent quelques conférences aux Mathurins ou au musée Guimet.Paris s'amuse, Paris, en toute représaille, blague les « babystes » dans les revues de Redelsperger, Paris est spirituel et tolérant. C'est à merveille. Mais que ces « babystes » s'établissent à Etampes ou à Marvejols ; que là, par la bienfaisance ou la dignité de leur vie, ou par l'éloquence de leurs prédications, au besoin par des moyens sonnants et trébuchants, ils attirent à leur secte un quart, un petit quart des habitants de l'arrondissement, qu'adviendra-t-il ? Immédiatement, deux choses: d'abord on s'égorgera dans les rues de la sous-préfecture ; ensuite le gouvernement de la République prendra contre les missionnaires asiatiques une bonne série d'arrêtés d'expulsion. Voilà ce qui se passerait ici même. Et voilà toute l'insurrection chinoise. »

Le commentaire est spécieux. Mais comparaison n'est pas raison. Même les massacres trop réitérés dé nos religieux en Chine ne me paraissent pas un témoignage décisif. Je m'obstine à considérer que le bouddhisme n'est pas une foi de fanatisme. J'observe — ici je rejoins le point noir où j'ai dû arrêter mon précédent article — que nos expansions chrétiennes ont toujours coïncidé avec nos pénétrations économiques ....

LUCIEN MUHLFELD

   

 

   

REVUE DE PRESSE

1903

 

   

Gabriel et Madeleine Sacy et leurs 1er filles Mercedes dans le ville de Douchy (département 59).

Monsieur Gabriel Sacy (1858-1903) est un résident égyptien venu rencontrer les croyants babis de Perse résidant en Égypte pour une "entente cordiale". Quelques années après, il réalisa un livre suite à ses années de recherches au service de la foi baha'ie intitulé  « Du Règne de Dieu et de l'Agneau connu sous le nom de Babysme. ", réalisé au Caire et terminé le 12 juin 1902.

Mais il ne pourra effectuer la promotion de son livre en France du à son décès le 21 Mars 1903 ; à l'époque, il était fonctionnaire dans l'administration égyptienne du Caire et il n'avait droit que tous les deux ans à prendre trois mois de vacances en France.

Mademoiselle May Bolles va créée la première communaute baha’ie d’Europe à Paris ; et cela par du cœur à cœur sans avoir de la littérature baha'ie en langue française.
Lorsque Monsieur Gabriel Sacy, qui avait ses congés parisiens et familiaux tous les deux ans, va se joindre à l’activité de Mademoiselle May Bolles à Paris, sa contribution sera d’accomplir un travail de proclamation publique pour donner l'information que le message babi était devenu baha’i et que ce message religieux accomplissait la promesse de l'Evangile et de participation à des conférences.

     
   

REVUE DE PRESSE

1904

 
   

Une piece de théâtre est joué à Saint-Petersbourg en Russie dédie au prophète martyr le Bab, ainsi que l'action des babis.

Extrait du journal: russe de St-Petersbourg en langue française. "Journal de St-Petersbourg" du 26 janvier (8 Février)* 1904

Chronique locale et faits divers
Petite –Théâtre : Bab, poéme dramatique en 5 actes et 6 tabeaux , de Mme  Isabelle Grinesvska
Comme avant- propos , un petit bout d’histoire, s’il vous plaît ; le fait , très intéressant, est assez peu connu du public, malgre les travaux de Gobineau, Huart, Browne, Margan, Andress, Tounansky , Batiouschkow etc… du reste ce  ne sera pas bong. .....

Extrait "Journal de St-Petersbourg" du 12 (25) Mars 1904

- Au Petit-Théatre , à 8 h. La poéme dramatique Бабъ, poème dramarique en 5 actes et 6 tableau : sujet tiré de l’histoire de Perse par Mme Grinevskaïa

Nota: *calendrier Grégorien et Julien

     
   

REVUE DE PRESSE

1906

L'EVOLUTION DU BABISME ...
 

Un journaliste décrit L'HISTOIRE DU BABISME EN FRANCE. mais ne perçoit pas qu'ils sont Baha'is?

1906 Mars-Avril, « Mercure de France », p.157

 

 

 

Article : L'Histoire du Bâbisme en France . --- Plusieurs de nos confrères ont traité, ce jours-ci, la questions du Bâbisme d'après les documents publiées ici tout récemment par notre collaborateur Sébastien Voirol. Sur un point cependant toutes les informations ont manqué de précision, mais cette faute, de discrétion, plutôt que de négligente, peut aujourd'hui être réparée.

Les historiens futurs du grand mouvement religieux persan nous sauront gré d'avoir fait connaître en quelques lignes les phases principales de l'établissement du Bâbisme de Paris.

Ce fut en 1899 qu'une jeune Américaine, convertie aux Etats-Unis par le Dr Khairallah, réussit à faire quelques prosélytes parmi des compatriotes et des amis habitant la capitale. A la fois exaltée et persuasive, douée d'une énergie peu commune, malgré un état de santé des plus précaires, elle put assez rapidement s'entourer d'une dizaine de disciples. Presque tous, l'un après l'autres, se rendirent à Saint-Jean d'Acre, où la fréquentation du maître affermit naturellement leur foi. Il n'y avait encore parmi eux que trois ou quatre personnes de nationalité française.

En 1900 se réunit à Paris un Congrès des Martinistes et nous croyons savoir que, sur l'initiative d'un Français occupant un poste en Orient, le Congrès s'occupa du mouvement et peut-être l'encouragea. Depuis cette époque, le nombre des bâbis parisiens s'accrut et ceux-ci reçurent souvent la visite d'émissaires ou missionnaires persan envoyés par le maitre pour leur servir de guides et de professeurs.

Malheureusement, ainsi qu'il est arrivé en maintes circonstances analogues, les ennemis de la secte nouvelle voulurent que le discrédit fût jeté sans retard sur les agissements des fidèles. Le bruit fut colporté que dans des réunions, secrètes les bâbis, notamment les femmes jeunes, se livraient à des scènes de débauches dignes de l'antiquité. Enfin, accusateurs et accusés bientôt se dispersèrent. Mais les réunions qui d'abord avaient eu lieu dans l'atelier d'un artiste en plein quartier Montparnasse furent transportées sur la rive droite . Les disciples sincères se resserrèrent grâce aux efforts du plus éclairé d'entre eux. Et c'est dans ses salons qu'ils se rencontrent tous les vendredis pour entendre la lecture des tablettes d'Abbas Effendi, et des ouvrages philosophiques de Béha'oullah et pour recevoir amicalement leurs coreligionnaires de passage à Paris. Leur nombre augmente sans cesse et avec une certaine régularité. Pour la plupart, les bâbis parisiens appartiennent à la haute société cosmopolite, mais on y rencontre aussi des médecins, des avocats, des professeurs, et des artistes. L'élément féminin, bien entendu, domine.

 

     
   

REVUE DE PRESSE

1911

 
      Edmond Adolphe Le Pelletier de Bouhélier dit Edmond Lepelletier,(1846-1913) dans son récit sur la période insurrectionnelle de la commune de Paris en 1871, prevoyait une reflexion sur les afiliation historique de la Commune de Paris, avec les differentes soulevements dans le monde donc les babis de Perse. Dans l'édition complementaire " Révoltes et Guerres civiles." (......)
   

 

"Histoire de la Commune de 1871" 1er Tome de Edmond LEPELLETIER de Mars 1911

Page 45 : La présente Histoire de la Commune est détachée d'un grand travail ayant pour titre: Révoltes et Guerres civiles.
Dans ce dernier ouvrage, aujourd’hui terminé, et qui paraîtra ultérieurement, on retrouvera la filiation historique de la Commune de 1871.
Il n'y sera fait mention que très sommairement des discordes antiques, et les combats comme ceux de la Vendée et de la Chouannerie pour le rétablissement de la royauté ne rentreront pas dans le cadre.
Tandis que la guerre sociale de Spartacus, l'avènement du Christianisme, les Bagaudes, la Jacquerie, en France, la guerre des Paysans en Allemagne, la révolte Des Communeros  en Espagne, la Commune de Paris sous Etienne Marcel, et, en 92, La Conspiration de Babeuf, les émeutes de Paris et de Lyon sous Louis-Philippe, l'insurrection de juin 1848, y seront étudiés de près, ainsi que les modernes agitations des nationalistes Hindous, des Babystes de Perse et des Boxers de Chine.
Tous ces troubles populaires ces attachent, comme par la transmission héréditaire et universelle d'une même mentalité et d'un instinct pareil,à la Révolution plébéienne et Sociale du 18 mars 1871.

     
   

REVUE DE PRESSE

1926

 
   

POINT DE VUE DE PIERRE DE COUBERTIN sur le babisme dans son livre "Histoire universelle Tome I " publie en 1926 page 188

Pierre de COUBERTIN (1863 – 1937) historien et pédagogue français, re-créateur des jeux olympiques Pseudonyme : Georges Hohrod

Extrait :.... Et comme pour en mieux affirmer la possibilité, le babisme est né. L’exquise et junévile figure de celui qu’on appelait le Bab et qui, après six ans d’apostolat, paya de sa vie la tranquille audace de sa pensée (1849) se dresse maintenant dans une lumière grandissante au-dessus du siècle dont il fut méconnu ou ignoré. 
Et cela n’est point  à quelque habile propagande des disciples de Mohamed Ali mais simplement au fait que les foulesen suivant inconsciemment la voie  il les avait devancées rencontrent venant au devant d’ellesla plupart des vérités qu’il énonçaL’égalité des sexes devant la loil’instruction obligatoirel’accord nécessaire des religions entre elles et avec la raisonla création d’un tribunal international et d’une langue universelle… ne sont-ce pas  choses désormais réalisées ou en passe de l’être ? Dans la façon dont le principe en fut proclamé se révèle l’esprit de l’IranOn dirait un Avesta moderniséL’arc-en-ciel que dessine à travers les âges l’histoire de la Perse s’appuie de la sorte à ses deux extrémités sur une préoccupation morale et sociale de l’ordre le plus élevéhistoire vraiment humainehistoire ...

   

Nota; C'est les idées des baha'is dans les informations qu'il relate sur le babisme,

   

 

       
       
       
   

REVUE DE PRESSE

1942

 
   

Curiosite de 1942 dans la guerre, pendant que les français étaient dans la souffrance. A Paris-Sorbonne (Université) l'égyptien Abd El-Rahman Tag faisait une thése avec une mise au point sur la croyance des bâbiste et l'islam en langue Française.

1942 «  le Babisme et l'Islam  (Recherches sur les Origines du Babisme et ses Rapports avec l'Islam) » Faculté des lettres de l'Université de Paris, Thèse pour le Doctorat d'Université présentée à la Faculté de Lettres de l'Université de Paris par Abd El-Rahman Tag , Paris -- Librairie General de Droit et de Jurisprudence R. Pichon, et R. Durand-Auzias 20. Rue Soufflot, 1942

Auteurs c'est le Cheikh Abd el-Rahman TAG Né à Assiout en 1896, il entre à l'Institut azharien d'Alexandrie en 1910, reçoit le diplôme de 'âlimiyya en 1923 avec le numéro 1, et le diplôme spécial de magistrature shari'a et des sciences de la shari'a en ..... et devint grand Imâms de l'université d'al-Azhar de 1954-1958

Nota : LA SORBONNE mentionne La Faculté n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les thèses.
Ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs
     
   

REVUE DE PRESSE

1953

 
     

Charles Chesnelong : " De Zoroastre au Babysme " publication l'Etude de la Compagnie de Jésus. 1957/10- 1957/12 -Page 399 a 404

 

     
   

REVUE DE PRESSE

1961

 
     

Récit sur le martyr du Bab (qui a était fusille publiquement) par le journal "Les Dernière Nouvelle d'Alsace" publié du 19 janvier au 9 mars 1961 en Bande dessine à l'attention de la jeunesse du journal.

   
     
   

REVUE DE PRESSE

1973

 
   

Le Pr. Paul Lesourd publie un livres sur son travail de recherche ayant comme titre "SOLUTIONS RELIGIEUSES AUTRES QUE LES GRANDES RELIGIONS pour les âmes à la recherche de Dieu LES RELIGIONS MINORITAIRES ET LES MOUVEMENTS PHILOSOPHICO - SPIRITUALISTES"

Extrait du Livre:

CHAPITRE II
LE BABISME
1

C'est au cours de mon voyage en Israël que mon attention a été portée sur le Babisme grâce aux roses magnifiques aperçues dans leur centre
mondial à Haïfa. J'ai ainsi cherché à savoir ce qu'était cette sorte de religion que l'on appelle la Foi mondiale baha'ie née en Perse. Le fondateur, celui que l'on nomme le prophète Baha'u'llah y naquit en 1817 à Shiraz. Son véritable nom était Mirzi 'Ali Muhammad qui prit par la suite le titre de Bab (la porte). Il descendait du prophète Muhammad ....

le Pr. Paul Lesourd traite ces religions minoritaires très objectivement, sans parti pris, sans porter de jugement de valeur, sans discuter leur théologie. C'est une oeuvre d'historien, d'archiviste.

Nota: le Pr Lesourd dans la description du babisme, fait une mauvaise interprétation dans son début de chapitre entre le prophéte martyr le Bab et celui de la manifestation de Dieu qu'ai Baha'u'llah qui signifie la Gloire de Dieu , ici c'est nom de Mirzi 'Ali Muhammad qui est le Bab et celui de Baha'u'llah qui a le nom civil de Mirza Hussein Ali

     
       
   

REVUE DE PRESSE

Actuellement

 

 
   

 

Actuellement des publications sont publiées faisant mention de l'oeuvre de Tahéreh (l'Apôtre du Bâb) et sa volonté de tranformer la société.

" Tahirih la Persane – L'Aurore de la femme " par Christiane Marciano-Jacob

La Femme qui lisait trop, éd. Actes Sud 2007 par Bahiyyih Nakhjavani -- C'est un hommage à Tahirih Qurratu?l-Ayn

Tâhereh lève le voile , Vie et œuvre de Tâhereh, la pure (1817- 1852), poétesse, pionnière du mouvement féministe  en Iran du XIX' siècle --édition l'harmattan , collection Iran en Transstion --- Poèmes choisis et traduits du persan par Jalal Alavinia en collaboration  avecThérèse Marini

 

   

Gobineau Jacques Bressler, éd. Pardès, collection « Qui suis-je ? », 2018.

Extrait de l'article de Francis Bergeron de la revue "Présent"

François Mitterrand lisait et aimait Gobineau, et notamment Les Religions et les philosophies dans l’Asie centrale, qu’il avait trouvé dans la bibliothèque de ses parents, comme il l’avait expliqué à Bernard Pivot. Il était parfaitement conscient que le reconnaître était une forme de transgression. Mais lui – et lui seul, semble-t-il – pouvait se permettre ce genre d’aveu. Curieusement, la fameuse citation de Mitterrand ne figure pas dans la petite biographie que Jacques Bressler vient de consacrer à l’auteur des Pléiades.

Nota:: la publication "Les Religions et les philosophies dans l'Asie centrale" fait du babisme naissant le principale sujets du livre.